Peintre     Verrier

Un Parcours entre Art et Science

Céline Bachelot débute sa carrière en tant que peintre à seize ans où elle est invitée par Francis James, peintre surréaliste qui devient son parrain, à exposer avec l'Académie Européenne des Arts. Intéressée par l'art séquentiel et l'alliance du mot et de l'image elle hésite à se lancer dans la bande dessinée avant de choisir l'art du vitrail qui mêle tous ses centres d'intérêt autour d'une notion qu'elle n'aura de cesse de questionner, le sacré dans l'art. 

Elle étudie aux Ateliers de Sèvres puis à l’ENSSAAMA – Olivier de Serres où elle obtient un diplôme de métier d’art en traitement plastique de la transparence. Elle apprend l’art du vitrail et se spécialise en conception de maquette et en peinture sur verre. Elle fait ses armes dans un atelier parisien avant d’entrer en Master de Conservation Restauration des Biens Culturels à la Sorbonne, s’en suit quatre années d’étude en France et à l’étranger où elle explore tous les matériaux, tous les procédés, de toutes les civilisations. Elle se spécialise dans les collections en verre archéologique, et le verre plat particulièrement, qu'il s'agisse de vitraux, de peinture sous verre, de photographies.

Suite à l’obtention de son diplôme en 2012, elle réalise quelques commandes avant de mettre à profit ses connaissances de restauratrice pour orienter sa démarche vers l’expérimentation et la valorisation de procédés anciens. Elle poursuit dans le même temps une recherche plus intime en tant que peintre et poète.

 

Démarche

Ses recherches ont abouti aujourd’hui à une démarche solidement ancrée entre art et science qu’elle affine et affirme par des résidences et des expérimentations. Elle explore les procédés verriers oubliés ou rare, comme la peinture à froid, la claustra en bois, le travail de l’obsidienne, et participe à des projets de recherches en technologies verrières en partenariat avec des scientifiques et des artisans. Elle est soutenue par différentes institutions privées et publiques.

Sa démarche artistique découle directement de cette recherche constante. Elle détourne les procédés anciens pour les recombiner sous des formes nouvelles et surprenantes dans ses œuvres. Par ce jeu qui consiste à brouiller les pistes entre innovation et tradition, elle souhaite perdre l’évidence de la technique pour laisser plus de place au sujet et à l’esthétique. Elle apprécie que le spectateur, absorbé par la contemplation de l’œuvre, ne cherche pas à deviner comment celle-ci a été réalisée, l’essentiel reste de produire une émotion par la transmission de la lumière, ou par son absence.

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